


Hurlerie se nourrit de rencontres avec le vivant, elle l'observe, le côtoie, en fait partie, curieuse elle l’interroge. Elle travaille sur le terrain. Appelée par l’extérieur, le plein air, le sauvage, sa meute se déplace pour partager son regard sensible sur le monde.
L'itinérance l'anime, elle a le désir d'aller par les routes, par les chemins, par les villages pour jouer et travailler avec des humain.es de tout horizon. Elle gratte les surfaces, creuse vers les profondeurs pour créer des espaces d'échanges au-delà des apparences.
Environnement, Féminisme et Spiritualité habitent l'esprit de la compagnie. Hurlerie croit à la force du théâtre pour relier, pour rendre visible l’invisible, dire l’indicible en corps, en mot, comme une tentative de lever des voiles, d’ouvrir des portes, de construire des ponts à travers une expérience commune entre comédien.nes et spectateur.trices. Elle donne une place importante au sensible gardant à l’esprit les mots d’Ysé dans Partage du Midi de Claudel : “Il ne faut pas comprendre, il faut perdre connaissance”.
Une partie de son travail se concentre autour de la transmission, de la médiation culturelle dans le cadre scolaire et pénitentiaire. Hurlerie souhaite être en lien avec les jeunes et garder une grande place à la pédagogie, persuadée que l'éveil des consciences commence tôt et qu'enseigner est un acte de réciprocité, un enrichissement à double sens.